Vos mains sont dans mes mains
Soupirant un adieu
Vos mains n’ont plus d’entrains
Loin du coeur, loin des yeux
Votre main a quittée
Mon calice et ma joue
Elle m’a désertée ;
Triste et pauvre est ma moue.
Ah ! Vos doigts longs et fins
De caresses coquines
Me privent des refrains
Mélodies si taquines.
Béliner mon joyau
Au soir mauve étincelle
Mamourait mon temps beau
Toute à vous qui excelle
Reluisant berlingot
J’aimais vos « chatouillettes »
Tout en rires, sans mot
Vous gâtiez ma mouflette
Que ce temps fuit ainsi
Rose amour si cerise
Mon corps sombre d’ici
Par ce lien qui se brise.
N’aimiez-vous nos aimantes
Soirées folles d’ivresses ?
N’aimiez-vous nos grisantes
Faveurs si gentillesses ?
Enjôler de baisers
Cajoler d’hardiesse
Nous savions arroser
L’amour qui fait liesse
Loin des mains, loin du corps
Fraîchira mon tison
Vous parti, non sans tord
Se perdra ma raison…
Lundi 21 Juillet 2014 ; 21 heures 04
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